Patrimoines Hérault Tourisme Fédération d'Associations des Patrimoines

Association déclarée en Préfecture Montpellier W341012704, JO N°26 du 27 juin 2020 Annonce N°587, Siret : 884 761 131 00017

Les propriétaires du four À chaux de la tour sur orb

Le « Four à chaux de La Tour-sur-Orb » est la propriété de l'indivision Jeanjean-Ourliac.

Le domaine avait été acheté par M. et Mme Jeanjean en 1951. 
 
Au décès de M. et Mme Jeanjean, leurs héritiers ont eu à cœur de préserver le site et ont obtenu une protection de celui-ci au titre des Monuments Historique auprès de la DRAC Occitanie en 2010. Cette décision  leur a permis de mettre en route plusieurs chantiers de restauration, avec l'aide financière de la DRAC Occitanie, Le Département de l'Hérault et la Région Occitanie. Ils ont également bénéficié du mécénat d'entreprises (en particulier "les chaux de saint astier") et de nombreux particuliers.

 

En parallèle, une association, « Les Amis du Four à Chaux de La Tour sur Orb» a été créée en 2010 à l'initiative des propriétaires, dont l'objet est d'organiser des visites et des manifestions à destination des touristes, des artisans du bâtiment et des élèves des Collèges de l'Hérault dans le cadre des « Actions Educatives Territoriales » du Conseil Départemental.

 

Les actions des propriétaires en vue de la préservation du site et celles de l'association en vue de son animation sont ainsi clairement séparées financièrement. Cependant ces actions s'allient pour faire connaître au plus grand nombre ce patrimoine industriel, témoin de l'essor économique de la région aux XIXème et XXème siècle.

les propriétaires de la Maison du Bailli ou Manoir de Toulouse Lautrec à boussagues

Partie intégrante du rempart nord (XIVème siècle) et accolée à une des portes de la citadelle de Boussagues, la Maison du Bailli est un hôtel particulier seigneurial principalement Renaissance du XIVème au XVIème siècle avec ses fenêtres à chanfrein, à baguettes croisées et larmiers.

Elle est constituée des deux étages et combles desservis par l’escalier à vis et à marches monolithiques de la tour ronde, elle-même surmontée d’un pigeonnier à 9 trous remanié au XVIIème siècle contenant 172 alvéoles de facture médiévale.

Les toitures sont recouvertes de « lauzes », pierres plates rustiques. Le pont du deuxième étage reliait la tour à un bâtiment aujourd’hui disparu.
Elle fut la propriété de plusieurs familles dont celle des d’Alichoux de Sénégra, coseigneurs de Boussagues.

Ces familles y résidèrent mais surtout y installèrent leur Bailli qui rendait justice en leur nom et gérait aussi leurs biens.

En 1860, une restauration intérieure permit d’y accueillir une école de jeunes filles, entretenue par les propriétaires, gérée par des religieuses pendant plusieurs décennies.

Le célèbre peintre du Moulin Rouge et de La Goulue de Paris, Henri de Toulouse-Lautrec (1864-1901) en hérita en 1894 de sa tante Armandine de Sénégra, mais n’y vint jamais. Son spectre y serait apparu en 1914 à la dernière religieuse résidente ! 
G.A. DUCH, un enfant du village la racheta en 1941, la sauva de la ruine après un effondrement de toitures, la restaura avec ses descendants, qui obtinrent en 2018 son inscription à l’inventaire des Monuments Historiques.

Son premier étage, présentant l’école du XIXème siècle et la mémoire de l’apparition du spectre, peut être visité sur rendez vous ou dans le cadre des visites commentées du village de Boussagues.

les propriétaires du castellas A BOUSSAGUES

Le Château Haut, dit le Castellas (*), est le premier château seigneurial fortifié de Boussagues, mentionné dès 1117 lorsque son seigneur Déodat le cède en alleu à Bernard Aton, vicomte de Béziers. Ce château suffisait aux Béziers pour contrôler la Haute vallée de l’Orb.

 

Le donjon quadrangulaire, est le point de départ des fortifications, à plusieurs développements successifs enserrant le bourg castral. La première enceinte contient le logis principal, ou donjon, des habitations au nord et au sud, et les vestiges d’une chapelle (Notre Dame d’En Haut, citée en 1199).

 

Le donjon est composé de trois niveaux. La salle basse possède une voute en berceau sur toute la longueur. Au premier étage, accessible par un escalier extérieur, à partir de la cour, une immense salle d’apparat était couverte d’une charpente avec 4 arcs à diaphragmes. De cette salle, on monte au chemin de ronde par un escalier étroit et creusé dans l’épaisseur du mur versant sud. Le chaînage du toit du dernier étage est en arc légèrement brisé et cette toiture à deux versants est accrochée aux murs sous le chemin de ronde dont les créneaux ont disparu.

 

A l’Est, la première enceinte possède des contreforts et une porte d’accès au bourg, aujourd’hui fermée.

Au sud, dans la seconde enceinte se dresse la Tour dite de la Prison ou de Patau remontant sur sa base au XIIème/XIIIème siècle, mais peut-être déjà mentionnée en 1145. Ses seules ouvertures sont 3 meurtrières au deuxième niveau ! Boussagues avait au moins une prison !  Non loin, en contournant le rempart par le sud, la Porte de Villemagne, inhabituellement élevée, donnait accès au Castellas.

 

Propriété privée

LES PROPRIÉTAIRES DU CHÂTEAU BAS A BOUSSAGUES